Hier j’étais malade. Ça avait commencé à 3h du matin. Je pensais que ça passerait, mais non. Quelque chose me restait en travers de la gorge. Au propre et au figuré. Par exemple, la veille, avant une réunion, quelqu’un m’a dit « depuis la fin des cours j’ai levé le pied, alors cette réunion... » Incroyable qu'on puisse dire cela... mais je me suis dit que c’était ce que je devais faire... En rentrant chez moi, j’ai soudain pensé que je ne savais pas ne rien faire. J’ai pensé: j’aimerais rester une journée dans mon lit. Le soir-même, je tombe malade comme jamais, et je suis clouée au lit pour une journée avec une fièvre de cheval. Moi qui ne suis jamais malade. J’ai dormi comme une pierre et j’ai rêvé que j’étais entourée de corbeaux. Ils se posaient à mes pieds, de toutes les tailles. Je pense que c’est à cause du Malade Imaginaire de Molière que je viens de voir, et des médecins vêtus de noir. Mais aussi, ces corbeaux me rendaient triste. C’est comme s’ils voulaient attirer mon attention. Ils étaient liés au repos. Ce n’étaient pas les corbeaux de Montfaucon où se balancent les pendus de François Villon !Au fond de mon lit de douleurs le British Museum s’est mis à me manquer terriblement. En particulier les trucs égyptiens. Peut-être étais-je en train de me transformer en momie !
Quelques onguents plus tard je vais mieux. Et maintenant je m'ordonne (un peu de) repos!
6 commentaires:
as melhoras !
Obrigado
De la douceur !
Merci. Mais hier je rigolais moins...
C'est un plaisir de te lire même quand ça ne va pas bien: Le corps a ses raisons que ta raison reconnaît..
Halte aux cadences infernales !
Un deux trois, sommeil !
Remets-toi vite .
C'est gentil McdsM, merci. Je vais bien maintenant, quelle horreur hier. Cette fievre... Mais ce n'est qu'un mauvais souvenir. Merci!
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