Il paraît que c’est très plat, le Nebraska. Même l’eau y est plate (en langue Otoe, Nebraska veut d’ailleurs dire eau plate). La seule image que je connaisse du Nebraska est en noir et blanc : c’est celle de la route qui menait nulle part sur la pochette du disque de Bruce Springsteen intitulé Nebraska. Il ne donnait pas envie d’y aller, Bruce, au Nebraska. C’est son album le plus sombre, il y chante d’une voix lugubre, la pochette est rouge et noire ... Je me souviens qu’au moment de sa sortie, les avis étaient partagés, les moues dubitatives : après le fringant The River qu’on écoutait en boucle, Nebraska plombait l’ambiance et surprenait. Certains prenaient des airs importants et disaient que nous n’y connaissions rien, que c’était le plus bel album du Boss.
Avant hier matin, je n’avais jamais eu la curiosité de regarder où se trouvait exactement le Nebraska sur la carte des Etats-Unis. J’ai appris qu’il était bordé à l’Ouest par le Wyoming, au nord par le Dakota du sud, à l’est par l’Iowa, au sud par le Kansas et le Colorado. Bref, il est un peu au centre des Etats-Unis. Etienne de Bourgmont, un explorateur français, lui a donné le nom de Nebraskier en 1714. La plus grande ville du Nebraska est Omaha et la capitale de l’état est Lincoln. Hier j’ai envoyé une lettre à Lincoln, la capitale du Nebraska. Un bouquin va sortir et j’ai écrit dedans. Il paraît que la maison d’édition n’est pas mal du tout, même si le Nebraska évoque plus des champs à perte de vue que la vie intellectuelle new-yorkaise ! Et même s’ils fabriquent ce bouquin dans une baraque en rondins sur une antique presse comme on en voit dans les westerns, avec un éditeur qui a une toque en castor sur la tête, qu’importe ! Je plaisante. S’il y a des Nébraskiens qui me lisent, qu’ils veuillent bien me pardonner. Maintenant je suis Wanted au Nebraska ! Où est l’album enchanteresque de Bruce, que je le ré-écoute sur le champ !?
Avant hier matin, je n’avais jamais eu la curiosité de regarder où se trouvait exactement le Nebraska sur la carte des Etats-Unis. J’ai appris qu’il était bordé à l’Ouest par le Wyoming, au nord par le Dakota du sud, à l’est par l’Iowa, au sud par le Kansas et le Colorado. Bref, il est un peu au centre des Etats-Unis. Etienne de Bourgmont, un explorateur français, lui a donné le nom de Nebraskier en 1714. La plus grande ville du Nebraska est Omaha et la capitale de l’état est Lincoln. Hier j’ai envoyé une lettre à Lincoln, la capitale du Nebraska. Un bouquin va sortir et j’ai écrit dedans. Il paraît que la maison d’édition n’est pas mal du tout, même si le Nebraska évoque plus des champs à perte de vue que la vie intellectuelle new-yorkaise ! Et même s’ils fabriquent ce bouquin dans une baraque en rondins sur une antique presse comme on en voit dans les westerns, avec un éditeur qui a une toque en castor sur la tête, qu’importe ! Je plaisante. S’il y a des Nébraskiens qui me lisent, qu’ils veuillent bien me pardonner. Maintenant je suis Wanted au Nebraska ! Où est l’album enchanteresque de Bruce, que je le ré-écoute sur le champ !?
4 commentaires:
On a envie d'en savoir plus. J'ai lu un roman qui se passait au Nebraska ( Mon Antonia, de Willa Cather, Rivages).
Si seulement c'etait un roman! C'est un chapitre dans un livre qui s'intitulera Textual/Visual Selves... et j'ai ecrit sur Agnes Varda...
Le plat pays qui est le mien, celui de Brel mais pas le Nebraska. Même si ce n'est pas la vie bouillonnante de New York, ça fleure bon... l'ailleurs. Agnès Varda, ça me rappelle mes cours de cinéma à Paris ! Doux week-end !
C'etait bien sur un clin d'oeil a ton attention!
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