Peut-être était-ce parce que j’allais chez les Philosophes – où officie un certain R. qui devrait l’être un peu plus parfois – que je me posais la question suivante : comment faut-il vivre ? Doit-on vivre comme Mithridate VI et prendre chaque jour une petite dose de poison pour mieux s’immuniser contre leurs effets ? Ce qui permettrait d’avaler toutes les couleuvres possibles avec... philosophie... Mais tous les jours... du poison... Doit-on vivre dans le luxe, le calme et la volupté ? S’entourer de gens charmants qu’on aime et qui vous aiment ? Avoir des passions variées et des buts élevés ? Sourire à la vie ? Mais que faire si on rencontre un être mesquin ?
Je me demande bien ce que Nietzsche, Descartes ou Erasme – il y avait aussi sur les murs les portraits de Locke, de Hobbes, de Burke et de Kant – pensent de ça.A défaut de Volt-aire, c’est avec « R » que j’ai vire-volté dans le jardin des Philosophes à deux pas du centre du monde (je veux dire du British Museum, bien sûr).Un beau chat blanc nous y attendait, qui humait des pâquerettes. Indifférent et soyeux.Peu à peu la contrariété du matin – pourquoi est-ce toujours un email qui me les amène ? - s’est estompée. Je suis allée à ma réunion très adoucie. Je me suis offert de nouvelles boucles d’oreille et, alors que la journée était aussi grise que celle de la veille, le soleil est sorti et s’est mis à briller de tous ces feux quand je suis rentrée chez moi. Pour ajouter à mon bonheur, mon supermarché préféré importe de nouveaux les meilleurs yaourts du monde : les Perles de lait... Et j'avais du courrier! Nul besoin ce week-end de me plonger dans les oeuvres complètes de Friedrich ou de René : il suffit que j’ouvre les yeux et le coeur pour connaître la réponse à ma question du matin !
Je me demande bien ce que Nietzsche, Descartes ou Erasme – il y avait aussi sur les murs les portraits de Locke, de Hobbes, de Burke et de Kant – pensent de ça.A défaut de Volt-aire, c’est avec « R » que j’ai vire-volté dans le jardin des Philosophes à deux pas du centre du monde (je veux dire du British Museum, bien sûr).Un beau chat blanc nous y attendait, qui humait des pâquerettes. Indifférent et soyeux.Peu à peu la contrariété du matin – pourquoi est-ce toujours un email qui me les amène ? - s’est estompée. Je suis allée à ma réunion très adoucie. Je me suis offert de nouvelles boucles d’oreille et, alors que la journée était aussi grise que celle de la veille, le soleil est sorti et s’est mis à briller de tous ces feux quand je suis rentrée chez moi. Pour ajouter à mon bonheur, mon supermarché préféré importe de nouveaux les meilleurs yaourts du monde : les Perles de lait... Et j'avais du courrier! Nul besoin ce week-end de me plonger dans les oeuvres complètes de Friedrich ou de René : il suffit que j’ouvre les yeux et le coeur pour connaître la réponse à ma question du matin !
6 commentaires:
Lu hier, dans un train entre Bruxelles et Liège : "Chaque jour a son poison et, pour qui sait voir, son antidote." (Ch. Bobin, Les ruines du ciel, 2009). Belle journée !
C'est incroyable! Bon samedi!
Elles sont belles, les nouvelles peintures !
Cette fièvre t'en a fait voir de toutes les couleurs !
Envie de lumiere et de clarte!
We had such a lovely morning together! You should visit the Philosophers and their garden more often. I miss you! R x
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