La première fois que je suis venue à Aldgate East, j’avais 23 ans et j’étais à Londres depuis 2 jours. Cela m’a fait énormément de peine de voir, vendredi, la bouche de métro condamnée au profit d’une plus tape-à-l’oeil de l’autre côté de Whitechapel High Street, en plein terrain de chasse de Jacques L’Eventreur.
C’est là, à la City of London Polytechnic, que j’ai été assistante de français. Une des plus belles années de ma vie. En arrivant, petite oie blanche, mon dieu que je crevais de peur ! J’avais du mal à avancer tellement mes jambes flageolaient. Et puis le rêve a commencé. Je me souviens du vrai premier cours de ma vie. J’étais comme un poisson dans l’eau. Mes étudiants avaient mon âge. Un jour d’octobre il y a eu une tempête dévastatrice. Tout était bloqué. J’adorais tellement cet endroit que j’avais bravé les éléments, les arbres arrachés et les embouteillages monstres pour venir. Les étudiants, eux, faisaient l’école buissonnière, évidemment ! Et c’est grâce à cela que j’ai vécu une journée mémorable. Avec mes collègues, que j’admirais, que j’aimais, nous étions allés en bande, déjeuner dans un pub du coin. Il y a très très longtemps, mais je me souviens encore combien nous étions joyeux ce jour-là d’être tous ensemble !
C’est là, à la City of London Polytechnic, que j’ai été assistante de français. Une des plus belles années de ma vie. En arrivant, petite oie blanche, mon dieu que je crevais de peur ! J’avais du mal à avancer tellement mes jambes flageolaient. Et puis le rêve a commencé. Je me souviens du vrai premier cours de ma vie. J’étais comme un poisson dans l’eau. Mes étudiants avaient mon âge. Un jour d’octobre il y a eu une tempête dévastatrice. Tout était bloqué. J’adorais tellement cet endroit que j’avais bravé les éléments, les arbres arrachés et les embouteillages monstres pour venir. Les étudiants, eux, faisaient l’école buissonnière, évidemment ! Et c’est grâce à cela que j’ai vécu une journée mémorable. Avec mes collègues, que j’admirais, que j’aimais, nous étions allés en bande, déjeuner dans un pub du coin. Il y a très très longtemps, mais je me souviens encore combien nous étions joyeux ce jour-là d’être tous ensemble !
J’ai une vraie nostalgie de cet endroit qui ne paie pas de mine. C’est le berceau de mon attachement pour Londres, l’Angleterre et de l’amour de mon métier.
2 commentaires:
En lisant tes billets, l'Angleterre et Londres me manquent. Vraiment.
Tu es tout pres, traverse la Manche! Merci de lire mes billets et de me laisser des messages, ca me fait plaisir!
Enregistrer un commentaire