A la maison j’avais laissé Christine de Pizan en compagnie du Duc de Bourgogne Philippe le Hardi (1342-1404). En tant que frère de Charles V, il commande à Christine, parce qu’il sait que c’est un grand écrivain, le Livre des faits et bonnes meurs du sage roy Charles V. En 1358, Philippe le Hardi et son père avaient été tenus en captivité à Londres à l’Hôtel de Savoie au bord de la Tamise. Aujourd’hui il y a le célèbre Hôtel Savoy à cet endroit. Je ne pourrai plus passer devant – en allant voir un film au BFI ou à la gare de Waterloo - sans avoir une pensée pour Philippe le Hardi ! Son fils – Jean sans peur – fera assassiner le père de Charles d’Orléans, le poète que je lisais le mois dernier... Le monde est petit.
Rogier van der Weyden était le peintre officiel de la cour de Bourgogne sous le duc Philippe le Bon (1396-1467), le petit-fils de Philippe le Hardi. Mais celui qui me fascine le plus, depuis toujours, c’est Charles le Téméraire, le rival de Louis XI, et le fils de Philippe le Bon. Rogier van der Weyden l’a peint vêtu de noir sur fond vert sombre, portant l’Ordre de la Toison d’or, avec le pommeau d’une épée dans la main gauche. Qu'il a l'air solide! C’est ce tableau que j’ai le plus aimé dans cette expo, en partie parce qu’il me ramenait au temps béni où je lisais une biographie de Louis XI.
Rogier van der Weyden était le peintre officiel de la cour de Bourgogne sous le duc Philippe le Bon (1396-1467), le petit-fils de Philippe le Hardi. Mais celui qui me fascine le plus, depuis toujours, c’est Charles le Téméraire, le rival de Louis XI, et le fils de Philippe le Bon. Rogier van der Weyden l’a peint vêtu de noir sur fond vert sombre, portant l’Ordre de la Toison d’or, avec le pommeau d’une épée dans la main gauche. Qu'il a l'air solide! C’est ce tableau que j’ai le plus aimé dans cette expo, en partie parce qu’il me ramenait au temps béni où je lisais une biographie de Louis XI.
Dans la même pièce, presque à ses pieds, se trouvait le gisant de sa femme, Isabelle de Bourbon, dont il était - dit-on - follement amoureux. Christine de Pizan aussi était follement amoureuse de son mari Etienne de Castel. Ils avaient, dit-elle, « tout ordonné/[Leur] amour et [leurs] deux coeurs/En un seul parfait vouloir ».
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