lundi 1 septembre 2008

Le mois le plus tendre

It is September. Hark! Somebody is letting off a gun. They are shooting the poor birds. Poor thing! What bird is it? It is a partridge. (...) Bring the ladder, and set it against the tree. Now bring a basket. We must gather apples. (...) Shake the tree. Down they come. (...) We will have an apple-dumpling. (...) Apples make cyder. You shall have some baked pears and bread for supper. Are these apples? No, they are quinces, they will make marmalade.


Lessons for Children de Anna Laetitia Barbauld (1778)


Ce serait bien que le mot « septembre » s’écrive avec un « a ». Alors tout changerait. Septambre serait associé aux tons dorés de l’automne, ce serait le mois-bijou du calendrier. Les quelques jours de vacances çà et là qui me restent, dans ce mois tant décrié, et qui font comme de petits carreaux clairs dans mon agenda, sont un peu comme ces petits « organismes fossiles » que l’on retrouve souvent pris dans cette résine : des souvenirs d’un temps si proche mais qui s’effiloche, celui de l’été 2008.

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