La photo que j’aurais aimé mettre ici :
Sheila et Ringo paraissaient au comble du bonheur. L’amour qu’ils ressentaient l’un pour l’autre illuminait leurs deux visages. Ils souriaient aux anges. La tête de Sheila reposait au creux de l’épaule de Ringo. Sa joue à lui caressait tendrement les cheveux de Sheila. Ils se tenaient par la main . Ils se baladaient en forêt. Le cliché semblait volé, comme si le photographe s’était caché derrière un arbre ou perché sur une branche tel un oiseau de proie. La légende de la photo disait : Pour vivre heureux vivons cachés !
Bien sûr j’y ai vraiment cru à l’époque que Sheila et Ringo avaient été surpris dans une promenade en amoureux par un photographe indélicat. Je n’ai pas compris que, loin de vouloir rester cachés, ils participaient, au contraire, à une campagne publicitaire pour leurs disques respectifs ! Surtout, je ne comprenais pas comment on pouvait être heureux en se cachant, car cela évoquait en moi la peur, la solitude, l’abandon et le rejet. C’est aujourd’hui que cette légende anodine et cliché prend tout son sens, et que me revient en mémoire cette photo du couple de chanteurs yéyé, qui s’était séparé dans les mois qui suivaient !
Sheila et Ringo paraissaient au comble du bonheur. L’amour qu’ils ressentaient l’un pour l’autre illuminait leurs deux visages. Ils souriaient aux anges. La tête de Sheila reposait au creux de l’épaule de Ringo. Sa joue à lui caressait tendrement les cheveux de Sheila. Ils se tenaient par la main . Ils se baladaient en forêt. Le cliché semblait volé, comme si le photographe s’était caché derrière un arbre ou perché sur une branche tel un oiseau de proie. La légende de la photo disait : Pour vivre heureux vivons cachés !
Bien sûr j’y ai vraiment cru à l’époque que Sheila et Ringo avaient été surpris dans une promenade en amoureux par un photographe indélicat. Je n’ai pas compris que, loin de vouloir rester cachés, ils participaient, au contraire, à une campagne publicitaire pour leurs disques respectifs ! Surtout, je ne comprenais pas comment on pouvait être heureux en se cachant, car cela évoquait en moi la peur, la solitude, l’abandon et le rejet. C’est aujourd’hui que cette légende anodine et cliché prend tout son sens, et que me revient en mémoire cette photo du couple de chanteurs yéyé, qui s’était séparé dans les mois qui suivaient !
2 commentaires:
C'est le principe de Bruno Gibert dans son livre : Le sol de Mars et autres photographies. Moi, je trouve ça intéressant, les descriptions de photos !
C'est gentil, mon ordinateur aussi doit penser cela, vu que maintenant, rebelote, impossible d'acceder a mon blog...
Enregistrer un commentaire