En bas de cette escalier moussu et glissant, on trouve des caves à vin, creusées dans la roche et laissées à l’abandon depuis le remembrement et l’arrachage des vignes.
J’ai mis le nez à travers les planches en bois qui leur servent de portes, mais l’obscurité ne m’a rien dévoilé de ses secrets. C’était une petite clairière ensoleillée, surplombée de grands arbres, perdues parmi la mousse et la vigne vierge. Le sol était boueux et tapissé de feuilles. Je n’ai jamais vu autant de papillons !
Aujourd’hui, je vais un peu passer la journée dans les tréfonds d’une cave humide. Ce n’est qu’en fin de journée que je vais pouvoir grimper cet escalier 4 à 4, retrouver la tranquillité et croquer les fruits rouges de la vie.
Je me souviens, quand j’ai pris la photo, avoir pensé à l’impressionnant escalier qui mène au petit temple au sommet du Mont Atago, en plein Tokyo, et qui à l’ère Edo, était le point culminant de la capitale.
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