C’est un très grand tableau que Guercino a peint en 1620 et qui s’intitule « Le prophète Elie nourrit par les corbeaux » (ici). Il rappelle un passage des Ecritures : c’est la sècheresse et Dieu demande à Elie de se cacher près de la source de Cherith où des corbeaux lui apporteront du pain et de la viande. La sècheresse et la famine dureront trois ans.Evidemment, je ne savais rien de tout cela quand je me suis retrouvée devant le tableau. Quant aux corbeaux, dans le coin supérieur droit, à mon grand dam, on ne les voit pas du tout... car le plus important c’est le pain qu’ils amènent au prophète. Maintenant, pourquoi des corbeaux et pas des pélicans... je vous ferais grâce de l’explication! Je n’ai jamais vu autant de corbeaux (ou de corneilles) qu’à Buxton. J’étais aux anges ! Ils damaient le pion à tous les autres volatiles et leurs cris résonnaient dans toute la ville. Alors c’était facile de jouer à sa Saint François d’Assise et de croire qu’on peut parler aux corbeaux.Pour rigoler, j’en ai interpellé un qui picorait avec un copain sur la pelouse du parc, devant l’opéra. J’avais sifflé comme on le fait devant la cage d’un canari, quelle bécasse ! En tout cas, mon choucas a tourné la tête, et s’est dirigé tranquillement vers moi.Il a sauté jusqu’à moi et s’est laissé gentiment photographier... ça m’a coupé le sifflet !
2 commentaires:
J'avais cru comprendre que tu aimais les corbeaux, c'est rare, et valeureux de ta part ;-)) J'avoue que je leur préfère les tourterelles et même les goélands qui prolifèrent par chez moi.
J'en ai quelques spécimens dans ma boîte japonaise, il faudra que je les poste !!
Il faut dire aussi qu'a part eux et les pigeons, je ne vois pas trop d'oiseaux... Il y a aussi quelques mouettes. J'aime leur couleur surtout! celui-ci etait quand meme peu farouche.
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