Il parlait « de ces substituts de plaisirs se remplaçant l’un l’autre en dégradations successives, qui nous permettent de nous passer de celui que nous ne pouvons plus atteindre... (comme le fait d’aller au Louvre voir un Titien qui y fut jadis console de ne pouvoir aller à Venise), de ces plaisirs qui, séparés les uns des autres par des nuances indiscernables, font de notre vie comme une suite de zones concentriques, contiguës, harmoniques et dégradées, autour d’un désir premier qui a donné le ton, éliminé ce qui ne se fond pas avec lui et répandu la teinte maîtresse. » Se consoler, par une visite inopinée au Louvre, d’avoir perdu un peu de sa liberté. Juste un voyage pour en retrouver le goût, mieux, la recouvrer.
Zuihitsu ou "notes au fil du pinceau", comme en composaient les gentes dames de la cour de Heian au Japon, aux environs de l’an 1000: « J’ai rassemblé des notes sur les événements qui s’étaient déroulés devant mes yeux et sur les réflexions que j’avais faites en mon âme » (Sei Shōnagon dans Notes de chevet)
mercredi 30 septembre 2009
« Ça sera luxuriant comme un beau Véronèse »
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