Qui? Moctezuma? Heu... pas vraiment...
Une grande chaîne de télé anglaise eut récemment la bonne idée d’envoyer le beau Dan au Mexique, sur les traces de Moctezuma. Il en ramena un documentaire intéressant à plusieurs titres : on en apprend beaucoup sur le dernier empereur aztèque (très utile avant d’aller à la superbe expo du British Museum), mais aussi, mais surtout dirais-je, on peut admirer son auteur sous toutes ses coutures, ce qui est également éminemment instructif.
Il faut dire que Dan est un historien grandement favorisé par la nature, dont chaque apparition nous arrache le coeur, comme disaient jadis, en se frottant les mains, les grands prêtres aztèques. Il n’a rien du barbon qu’était le Professeur Barbant-Fouillis du Voyage sur la lune de Méliès, ni du prof chevrotant de Sacré Graal des Monty Pythons.
Dans les rues et les musées de Mexico, dans le désert de cactus sur les pas de l’armée de Cortés, dans les ruelles de Cholula où les Espagnols massacrèrent à tour de bras la fine fleur aztèque, ou au pied du Popocatepetl, on le voit promener son attrayante carcasse d’athlète et donner le torticolis à tous les Mexicains (et le tournis à toutes les Mexicaines...). Le péché mignon de Moctezuma étant le cacao, Dan et ses tablettes de chocolat auraient été en ligne de mire la saison des sacrifices venue!
Infatigable, le front vierge de toute perle de sueur, doré et craquant comme un taco sortant du four, il arpentait dans tous les sens les ruines du Templo Mayor - le fleuron de Tenochtitlan, ou gravissait quatre à quatre les marches casse-gueule de toutes les pyramides encore debout... et, franchement, escalader la Pyramide du Soleil à Teotihuacan tout en parlant à une caméra, sans le moindre signe d’essoufflement, cela mérite une couronne de lauriers.
Soudain, le voilà à cheval, nous démontrant la façon de combattre des Espagnols, avant de manoeuvrer, au son des mariachis, sans aucun effort, une pirogue, au fil d'un canal bordé de saules pleureurs, comme s'il avait fait cela toute sa vie.
Infatigable, le front vierge de toute perle de sueur, doré et craquant comme un taco sortant du four, il arpentait dans tous les sens les ruines du Templo Mayor - le fleuron de Tenochtitlan, ou gravissait quatre à quatre les marches casse-gueule de toutes les pyramides encore debout... et, franchement, escalader la Pyramide du Soleil à Teotihuacan tout en parlant à une caméra, sans le moindre signe d’essoufflement, cela mérite une couronne de lauriers.
Soudain, le voilà à cheval, nous démontrant la façon de combattre des Espagnols, avant de manoeuvrer, au son des mariachis, sans aucun effort, une pirogue, au fil d'un canal bordé de saules pleureurs, comme s'il avait fait cela toute sa vie.
Un petit creux ? Il grignote une poignée d’insectes grillés (dont Moctezuma était très friand), sans la moindre moue de dégoût, laissant tomber un très flegmatique : « very salty ».
Pour protéger ses cheveux blonds soyeux du terrible soleil mexicain, il arborait un chapeau à la Indiana Jones et avait eu le bon goût, à ses risques et périls, de ne pas mettre de lunettes de soleil pour nous laisser admirer son regard aussi clair que les eaux du lac Tetzcoco. Un foulard blanc artistiquement noué autour du cou, il portait en toutes circonstances une panoplie d’explorateur couleur marron et beige camaïeu. Un sac en bandoulière, dans lequel il avait glissé un carnet de voyage à la couverture de cuir (on le voyait prendre des notes assis sur un banc, l’air inspiré ; il en sortait la page richement colorée d’un codex; il y avait noté des vers qu’il nous lisait d’une voix grave) complétait son look de baroudeur chic. ¡Ay, caramba !
Pour protéger ses cheveux blonds soyeux du terrible soleil mexicain, il arborait un chapeau à la Indiana Jones et avait eu le bon goût, à ses risques et périls, de ne pas mettre de lunettes de soleil pour nous laisser admirer son regard aussi clair que les eaux du lac Tetzcoco. Un foulard blanc artistiquement noué autour du cou, il portait en toutes circonstances une panoplie d’explorateur couleur marron et beige camaïeu. Un sac en bandoulière, dans lequel il avait glissé un carnet de voyage à la couverture de cuir (on le voyait prendre des notes assis sur un banc, l’air inspiré ; il en sortait la page richement colorée d’un codex; il y avait noté des vers qu’il nous lisait d’une voix grave) complétait son look de baroudeur chic. ¡Ay, caramba !
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