Quand Vincent Van Gogh est arrivé à Arles, un jour de mistral, il croit être au Japon : « Tu sais que je me sens au Japon », écrit-il à son frère. « Le pays me paraît aussi beau que le Japon pour la limpidité de l’atmosphère et les effets de couleur gaie. »
Hier, moi aussi je me suis crue au Japon, en montant à bord d’un train ultra-moderne à la gare de Stratford, dans l’Est de Londres. Je ne savais pas que cela existait en Angleterre ! Quand il est passé devant le chantier du stade olympique qui s’élève au milieu d’une plaine immense encombrée de blocs de bétons et d’engins divers, j’ai aussi pensé au Japon. Pourtant l’atmosphère était des plus grises.
Le stade des J.O., dans l’état de sa construction, fait penser à un immense panier d’osier ou à un nid pour oiseau géant. Ou bien à un chou-fleur sorti de terre spontanément. Il apparaît soudain dans votre champ de vision, dans la blancheur de son armature, au milieu de nulle part. J’ai trouvé cela aussi magnifique que quand j’ai vu le Fuji pour la première fois. Toutes proportions gardées, bien entendu. J’avais l’impression d’être sur la lune et de rejoindre ma base après une tournée dans la galaxie.
2 commentaires:
Cinq voyages au Japon et bientôt six, et je n'ai pas encore vu, ni même aperçu le Fuji-san !!!!
Alors tout est possible! Mais peut-etre s'il ne vient pas a toi, va a lui, a pied, a cheval ou en voiture?
Enregistrer un commentaire