La première fois que j’ai lu ce poème, j’étais dans un bus. Je venais de recevoir Un loup aux aguets, le recueil dont il est tiré, et j’étais si ravie qu’avant d’arriver à destination, 30 minutes plus tard, j’avais lu les 300 « haïkus » au complet ! Et j’étais « toute chose » quand je suis arrivée au cinéma, parce que je savais que je tenais là, dans mon sac, une source de plaisir perpétuel. J’avais l’impression que mon coeur avait gonflé dans ma poitrine.
J’ai pensé, la première fois, dans ce bus, que ce poème était cocasse. Ici, à Londres, dire qu’il ne pleut pas assez, ça ne peut que faire doucement rigoler. Il faisait un temps superbe depuis plusieurs jours, la pluie était presque un lointain souvenir.
Quelques jours plus tard, j’ai relu ce poème et j’ai pensé au Maroc et au sud de l’Espagne, où, à une époque, il ne pleuvait jamais assez. Quel casse-tête quand nous revenions de la plage, couverts de sel ! Notre peau, desséchée, partait en lambeaux. Quant à notre bronzage...
Et ce matin, il a plu comme jamais, ou du moins comme j’avais oublié qu’il pouvait pleuvoir. La pluie battait mes vitres. Les coups de tonnerre ébranlaient le calme du jour qui se levait. C’était grandiose. Et j’ai pensé de nouveau à ce poème. Il fallait qu’il pleuve encore et encore pour rafraîchir l’atmosphère, pour nettoyer les trottoirs, et faire revenir le ciel bleu. J’ai pensé à la beauté de la pluie quand les gouttes s’écrasent en rangs serrés sur la chaussée. Quand il n’y a aucun souffle de vent, j’admire les arbres qui restent stoïques sous ce martèlement.
J’ai pensé, la première fois, dans ce bus, que ce poème était cocasse. Ici, à Londres, dire qu’il ne pleut pas assez, ça ne peut que faire doucement rigoler. Il faisait un temps superbe depuis plusieurs jours, la pluie était presque un lointain souvenir.
Quelques jours plus tard, j’ai relu ce poème et j’ai pensé au Maroc et au sud de l’Espagne, où, à une époque, il ne pleuvait jamais assez. Quel casse-tête quand nous revenions de la plage, couverts de sel ! Notre peau, desséchée, partait en lambeaux. Quant à notre bronzage...
Et ce matin, il a plu comme jamais, ou du moins comme j’avais oublié qu’il pouvait pleuvoir. La pluie battait mes vitres. Les coups de tonnerre ébranlaient le calme du jour qui se levait. C’était grandiose. Et j’ai pensé de nouveau à ce poème. Il fallait qu’il pleuve encore et encore pour rafraîchir l’atmosphère, pour nettoyer les trottoirs, et faire revenir le ciel bleu. J’ai pensé à la beauté de la pluie quand les gouttes s’écrasent en rangs serrés sur la chaussée. Quand il n’y a aucun souffle de vent, j’admire les arbres qui restent stoïques sous ce martèlement.
2 commentaires:
Je l'ai aussi reçu. Aussitôt lu aussitôt expédié dans le Pacifique sud. Merci pour la découverte.
Ca me fait plaisir!
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