aujourd’hui
je reste à la maison
et n’ouvre la porte
à personne mais
la maison de mes pensées
ouverte aux quatre vents
laisse aller et venir
amitiés infidèles
et fâcheuses relations
Havres d’Abbas Kiarostami
je reste à la maison
et n’ouvre la porte
à personne mais
la maison de mes pensées
ouverte aux quatre vents
laisse aller et venir
amitiés infidèles
et fâcheuses relations
Havres d’Abbas Kiarostami
Quand j’ai lu ce poème pour la première fois, j’ai imaginé le poète chez lui, son petit havre de paix, où il peut se ressourcer. J’aime l’image de « la maison de mes pensées/ouverte aux quatre vents », elle me fait penser à la poésie médiévale, à Charles d’Orléans et François Villon - d’où ces photos prises entre Blois et Paris au début du mois d’août. Mais plus je le lis, plus je vois ce poète se faire du mouron, avoir des idées noires. Plus je lis ce poème, plus je l’aime car moins je le comprends.
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