Zuihitsu ou "notes au fil du pinceau", comme en composaient les gentes dames de la cour de Heian au Japon, aux environs de l’an 1000: « J’ai rassemblé des notes sur les événements qui s’étaient déroulés devant mes yeux et sur les réflexions que j’avais faites en mon âme » (Sei Shōnagon dans Notes de chevet)
samedi 30 octobre 2010
A quoi bon
applaudir le printemps à quoi bon et maudire l’automne quand l’un et l’autre vont et viennent
Havres d’Abbas Kiarostami C’est vrai Abbas, j’applaudis le printempsMais pour autant, je ne maudis pas l’automne
J’applaudis en fait chaque saisonJ’applaudis au passage du temps
Et j’évite de penser qu'un jour il ne passera plus.
"Comme un noyé reprenant souffle sur la berge, il aspira délicieusement l'air froid tout écharpé de brume qui montait de la Tamise. C'était la vie qui reprenait après ce voyage au-delà, la vie dans ces allées envahies d'herbes longues. Le soir venait comme à regret. Automne. Automne déployé contre le ciel, en branches entrelacées. Automne sur le sol jonché de feuilles, et cette odeur des pommes sous la pluie." (Philippe DELERM, Autumn, Folio, Paris,2003)
C'est joli! Merci! Quand je regarde mes photos j'ai envie de rire parce que j'etais poursuivie par un troupeau d'oies - on en voit une photo la veille - qui, en me voyant penchee sur le sol croyait que je laissais de la nourriture pour elles. Et quand ce n'etait pas les oies c'etait des ecureuils qui venaient verifier presque dans ma main que je ne volais pas leurs noisettes! Belle journee Marie!
3 commentaires:
"Comme un noyé reprenant souffle sur la berge, il aspira délicieusement l'air froid tout écharpé de brume qui montait de la Tamise. C'était la vie qui reprenait après ce voyage au-delà, la vie dans ces allées envahies d'herbes longues. Le soir venait comme à regret. Automne. Automne déployé contre le ciel, en branches entrelacées. Automne sur le sol jonché de feuilles, et cette odeur des pommes sous la pluie." (Philippe DELERM, Autumn, Folio, Paris,2003)
C'est joli! Merci! Quand je regarde mes photos j'ai envie de rire parce que j'etais poursuivie par un troupeau d'oies - on en voit une photo la veille - qui, en me voyant penchee sur le sol croyait que je laissais de la nourriture pour elles. Et quand ce n'etait pas les oies c'etait des ecureuils qui venaient verifier presque dans ma main que je ne volais pas leurs noisettes!
Belle journee Marie!
'...en attendant mieux, l'improbable mieux de l'avenir.' P.Loti
Cueillons dès aujourd'hui!
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