Je venais de sortir d’un documentaire chinois de Jia Zhang-Ke sur Shanghai – I wish I knew - auquel je n’avais pigé que dalle. Mao, ça me parle... Tchang Kaï-chek, ça me dit quelque chose... mais je n’entends rien à la foule de leurs acolytes, et malheureusement, c’étaient eux les personnages principaux du film. Ceux qui les avaient connus en chair et en os racontaient en long et en large leur participation à la libération de la ville en 1949. Il y avait aussi quelques séquences sans queue ni tête pour quelqu’un qui n’est ni Chinois ni spécialiste de la Chine, ni Jia Zhang-Ke lui-même. Mais comme j’ai un faible pour ce réalisateur, j’espère que tout le monde se précipitera voir ce film !J’aime les films chinois. Je ne suis pas objective quand j’en parle. Parce que j’en sors changée. J’ai appris des choses, toutes simples, toutes bêtes et parfois très importantes pour connaître notre planète. Et en plus ils attisent ma gourmandise. Parce qu’ils n’arrêtent pas de becqueter dans un film chinois. Ma cinéphilie fait la fortune du traiteur chinois de ma rue. Dans Chongqing Blues, ils mangeaient des plats si bariolés, à vue d’oeil si appétissants, que je me suis surprise à ouvrir instinctivement la bouche comme un oisillon qui attend sa becquée, quand un des personnages a porté les baguettes à sa bouche ! Et j’adore Jia Zhang-Ke depuis toujours, depuis son premier film, aveuglément.
Dans son dernier opus ils ne mangeaient rien du tout, ils buvaient du thé. Et en plus il est allé à Taïwan interviewer Hou Hsiao-hsien que j’adore encore plus que lui. Donc en sortant du cinéma, j’étais sur un petit nuage. Il faisait beau, le ciel était d’un bleu profond, j’avais le soleil dans les yeux, alors j’ai eu envie d’aller rendre hommage à mon petit banc de St James’ Park.J’ai longé la Tamise jusqu’au London Eye, j’ai traversé le pont qui mène à Big Ben, j’ai fait un détour par Westminster Abbey, et je suis arrivée au Parc qui avait revêtu ses atours automnaux. Il grouillait de corbeaux, à ma plus grande joie. J’avais l’impression d’être au Japon. J’ai même cru voir la baie de Tokyo dans les réflexions de la nature sur l’eau sur ces photos. Sur le chemin du retour je suis passée par le Japan Centre pour me concocter un bon petit repas japonais !
Dans son dernier opus ils ne mangeaient rien du tout, ils buvaient du thé. Et en plus il est allé à Taïwan interviewer Hou Hsiao-hsien que j’adore encore plus que lui. Donc en sortant du cinéma, j’étais sur un petit nuage. Il faisait beau, le ciel était d’un bleu profond, j’avais le soleil dans les yeux, alors j’ai eu envie d’aller rendre hommage à mon petit banc de St James’ Park.J’ai longé la Tamise jusqu’au London Eye, j’ai traversé le pont qui mène à Big Ben, j’ai fait un détour par Westminster Abbey, et je suis arrivée au Parc qui avait revêtu ses atours automnaux. Il grouillait de corbeaux, à ma plus grande joie. J’avais l’impression d’être au Japon. J’ai même cru voir la baie de Tokyo dans les réflexions de la nature sur l’eau sur ces photos. Sur le chemin du retour je suis passée par le Japan Centre pour me concocter un bon petit repas japonais !
3 commentaires:
Chez mes parents, nous n'avions pas de télévision mais bien un lecteur de vidéos. Nous avons donc vu, assez jeunes, des films chinois, russes (mon père est fou de Tarkovski), Tati... "In the Mood for Love" me donne toujours incroyablement faim... (De la même manière que j'ai re-craqué pour une chicken and mushroom pie...) Douce soirée !
Je sors d'un film de samourai ou ils se decoupaient en petits morceaux. Il m'a coupe l'appetit!
Tu m'étonnes ! ;-)
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