Cette pluvieuse semaine – si on omet mercredi, qui fut une journée de printemps avant la lettre, avec ciel bleu immaculé et températures douces – j’ai tant puisé dans mes réserves que je suis sur les rotules. Heureusement, je lisais un livre sur Gustave Flaubert, et c’était un bon antidote aux âneries auxquelles j’ai été confrontées. Le petit chef, à la de Funès, qui se trémoussait sur sa chaise. La collègue qu’il faut porter à bout de bras tant elle doute d’elle-même. Le pessimiste pour qui l’humanité est monstrueuse, qui voit la vie en noir, et la dépressive, qui lève les yeux au ciel dès qu’on parle d’espoir, qui acquiesçait en l’entendant... C’est dingue le nombre de gens qui fonctionnent mal et qui manquent de bienveillance... Il y a des semaines où on a plus de mal à le supporter que d’autres. J’ai essayé: A part le soleil et le ciel bleu de mercredi, le Flaubert dans ma poche, il y a eu les petits films où l’on voit le vrai Tolstoï trottiner sur la neige de Iasnaïa Polyana dans le générique de fin du navet intitulé The last station. L’écrivain russe prônait la résistance passive... Ça m’a été d’un grand secours cette semaine !
4 commentaires:
que c'est beau la ville a travers la fenêtre qui ruisselle
Oui! Au lieu de pester contre la pluie il faut la photographier.
Oh, Londres ! A travers les vitres d'un bus ? Doux week-end !
Oui Marie, je n'etais pas en train de pleurer! Bon week-end (carnavalesque) a toi aussi!
Enregistrer un commentaire