Moi qui désespérais, il y a quelques jours, de ne plus me souvenir de mes rêves, j'ai été exaucée : j'ai rêvé que je retrouvais chez une de mes tantes, dans une boîte en carton, ses journaux intimes. J’en ouvrais un au hasard : il contenait des collages faits avec des images de mode découpées dans des magazines féminins des années 50. Elle avait aussi collé, à l’aide de scotch, des boucles d’oreille. Il y avait notamment une robe verte accompagnée de boucles fantaisie de la même couleur. Quelle belle couleur verte! J’avais envie, ni vu ni connu, de les détacher de la page et de les porter. C’était une sorte de grimoire, et à chaque page il y avait des boucles d’oreille extraordinaires. Au moment où j’allais piquer les boucles d’oreille, Patrick Poivre d’Arvor est arrivé. Il m’a dit qu’il venait d’être nommé directeur de collection au Seuil. Il allait éditer des discours d’hommes célèbres. Je lui ai mentionné ceux de Victor Hugo. Il m’a dit que c’était une excellente idée et qu’il inscrirait à l’intérieur du livre que c’est moi qui le lui avait suggéré.
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