Dans mon agenda, j’écris mes rendez-vous au crayon et je les efface au fur et à mesure. Il y a des jours où je suis vraiment masochiste : je commence la matinée très tôt et sur les chapeaux de roue, j’enchaîne les rencontres dans le plus grand nombre de quartiers différents, séparés entre eux par des bus dont je calcule à la seconde près la durée du trajet (tout en sachant que les bus rouges n’en font qu’à leur tête). Si je passe devant « mon » musée je ne manque pas d’y faire un petit tour, et si les horaires correspondent, le soir, je vais au cinéma. Mais hier, que la journée m’a paru longue ! J’avais l’impression de traîner un fardeau qui s’alourdissait à chaque pas. Aucun mystère à ça : j’avais oublié ma gomme.
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