vendredi 9 juillet 2010

Rodéo

Une voiture, genre jeep, pilait soudain dans la rue, sur une petite place ensoleillée, en soulevant la poussière. On aurait dit un décor à la Georgio de Chirico. J’étais là, devant chez moi, je discutais avec mes voisins, et chacun s’est éparpillé dans toutes les directions sentant qu’il allait y avoir du grabuge. L’atmosphère était chargée de danger, de peur, car des fenêtres du véhicule pointaient quatre fusils. J’avais du mal à ouvrir ma porte d’entrée, la clé n’entrait pas dans la serrure, j’étais paniquée.
Enfin, je suis arrivée à entrer chez moi. Je ne pouvais plus fermer la porte de l’intérieur, j’avais beau pousser le loquet, elle ne fermait pas. Mais j’ai fini par y arriver. A ce moment-là, tout s’est calmé, la vie a repris son cours, il faisait bon, je me dirigeais vers une pièce remplie de lumière au bout d’un long couloir bien frais.
Mais, en me retournant, j’ai vu que par la boîte aux lettres pointait le bout d’un fusil... Je suis allée ouvrir la porte contrainte et forcée, et une personne immense est entrée. Je marchais à ses côtés. Je devais faire quelque chose pour m’en débarrasser. Alors j’ai saisi un tabouret, et je lui ai mis un grand coup sur la tête.
Et je me suis réveillée, la tête me tournait, je me suis redressée brusquement, j’ai failli tomber par terre.
J’ai réfléchi à ce rêve toute la journée. En le transcrivant, je ne sais pas pourquoi, je pense qu’il est lié à mon dégoût soudain pour les emails. Je ne supporte plus d’en recevoir.

2 commentaires:

McdsM a dit…

Rassure-nous un clin d'oeil-ommentaire n'est pas un mail?
Sinon, tu n'as plus le droit de dormir....

Agnes a dit…

Ha ha ha... au contraire! Non, les vrais horribles mails du boulot!