Cette âne lui, transporte des fromages grecs. Il ne me fait penser à aucune oeuvre d’art autre que lui-même. Mais j’imagine la Grèce, le soleil, et une bonne salade de tomates à la feta.
Quand ils se rendaient à l’apadana (salle du trône) les grands rois perses, Darius le Grand et plus tard son fils Xerxès, empruntaient un escalier monumental. Les bas-reliefs consacraient leur puissance. Peut-être l’étiquette exigeait qu’on ne regarde pas le passage du Grand Roi. Seule cette sacrée tête de mule l’observe à la dérobée.
Et j’ai trouvé une troisième tête de mouton, ici un bélier !
Aujourd’hui et demain, je vais m’imaginer très loin. Un paysage grec ne me déplairait pas. Je vivrais dans une maison avec une terrasse surplombant la mer. Il n’y aurait aucune autre âme qui vive à des kilomètres à la ronde. Et dans ce silence complet je pourrais mettre un point final à mon travail. Je me nourrirais frugalement d’oeufs, de fromage, de figues et de gâteau, qu’un âne tout blanc m’amènerait du village le plus proche... ce serait idyllique. Il y aurait quand même une connexion internet, et pour agrémenter mon régime spartiate, je demanderais qu’on ajoute à mon panier de la ménagère quelques boîtes de ravioli dont je raffole!
5 commentaires:
Je déguste un yaourt à la grecque... Et j'aime toujours autant les ânes !
Tu es dans le ton!
Peau d'Ane - mon film !
Mais qu'allons-nous faire de tout ce plaisir?
Cette nuit, je pensais:
'le montrer ou bien le taire ?'
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