J’imagine la tête de nos postiers d’aujourd’hui s’ils devaient trimballer dans leurs sacoches des enveloppes de terre cuite contenant des lettres en terre cuite à la Assyrienne ! Le dessin sous celle-ci représenterait un homme venant de signer un prêt – assez d’argent pour s’acheter un âne – devant témoins, remboursable après la récolte. Je crois que les Assyriologues se sont mis le doigt dans l’oeil... en fait c’est un écrivain envoyant à son éditeur une page de son roman Jean de l’Euphrate.
La preuve : ne distinguons-nous pas ici Ugolin qui en pince pour la chevrière Manon des Ziggourats ? La scène suivante ce sont les vieux du village qui, sous un soleil de plomb, se plaignent de ne plus pouvoir siroter leur pastis à cause du manque d’eau.
Ici on me dit que c’est la lettre qu’Ashur-malik aurait écrite à son frère Ashur-idi pour se plaindre que lui et sa famille aient passé l’hiver dans la ville d’Ashur (tiens donc !) sans nourriture, sans vêtement, sans essence. Comment en être s(h)ure ? Comment ne pas voir, dans cette histoire, une première mouture de Michel Strogoff de Jules Verne ?
Assyrienne ou pas, en terre cuite ou en papier, griffée par un stylet ou enrobée de masking tape japonaise, je donnerais cher pour recevoir une longue lettre, truffée d’anecdotes et de rebondissements !
Assyrienne ou pas, en terre cuite ou en papier, griffée par un stylet ou enrobée de masking tape japonaise, je donnerais cher pour recevoir une longue lettre, truffée d’anecdotes et de rebondissements !
2 commentaires:
J'adore.
Moi j'ai reçu des Union Jack en serviette de table.
Thanks.
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