vendredi 14 août 2009

You are the most exquisite of friends

Si je n’avais envisagé ma vie à la lumière d’un idéal, sa médiocrité m’aurait été insupportable. J’étais dans cet état d’esprit quand on s’est rencontrés. Tu es entré dans ma vie. Tu es le plus exquis des amis. C’est très simple : j’ai su dès que je t’ai vu que nous étions du même côté du monde. Et puis il y a eu cette longue conversation nocturne... Je veux juste vivre plus intensément. Prendre le désir à la légère entrave l’action. C’est dans l’amour que je l’ai compris. Il n’existe à cela aucune échappatoire. Seules existent les illusions. Les illusions... ces choses qui tuent.

Une jeunesse chinoise de Lou Ye
Cela fait un an que j’ai vu ce film chinois et lu ses sous-titres anglais. Il m’avait tellement bouleversée, que j’en avais immédiatement voulu le dvd. Je ne l’ai revu qu’aujourd’hui. Quand la scène d’où est tiré ce dialogue est arrivée, avec sous-titres français, j’en connaissais les mots par coeur. Je me suis mise à douter. J’avais pourtant bien vu le film à Londres... Les mots français ne s’inscrivent pas en moi comme les mots anglais. Je parle anglais avec une voix différente de celle qui me fait parler ma langue maternelle. Je ne l’entends jamais alors je me demande qu’elle image elle donne de moi. C’est important pour moi de faire la différence, c’est une nécessité. C’est vraiment un sentiment étrange de ne plus savoir dans quelle langue ces mots m’ont fait de l’effet.

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