Cet été je n’ai pas traversé une seule fois le Waterloo Bridge pour aller à la Cinémathèque. C’est très étonnant: pendant 10 ans, chaque été, presque quotidiennement, je descendais du bus devant la Courtauld Gallery et je traversais le pont.Eté après été, quand je dépassais ces bateaux amarrés, je hâtais le pas pour ne pas arriver en retard à ma séance. Je voyais un, deux, ou trois films à la suite, surtout chinois ou japonais, ou bien une rétrospective dans le genre Chaplin ou Hitchcock. Il faisait nuit quand j’émergeais de la salle obscure. C’est à ces petits détails qu’on s’aperçoit, rétrospectivement, que quelque chose s'est passé.
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