Le seul qui nous regarde dans les yeux, c’est le petit mouton blanc, très sage, dans les bras de Saint Jean-Baptiste, sur le panneau gauche du triptyque. Ses oreilles écartées renvoient aux ailes des deux anges du panneau central. C’est quand même drôle de se sentir interrogé par le regard d’un mouton. Il y aurait de quoi devenir végétarien dans l’heure !
Saint Jean-Baptiste, tunique marron (un cilice ?) et manteau bleu, lui, regarde la scène qui se déroule au centre de la pièce de cette maison de maître : la visite de la Vierge à la famille Donne. Elle est assise sous un dais rouge tendu d’une tapisserie bleue tissée de fils d’or. Deux anges, ainsi que Sainte Catherine et Sainte Barbara l’accompagnent. Sur le panneau de droite, Saint Jean l’Evangéliste, en rouge, a les yeux baissés sur une coupe qu’il bénit et d’où s’échappe un fin petit serpent.Sur le panneau central, John Donne (un puissant seigneur gallois qui commanda ce tableau au peintre Hans Memling vers 1478) et sa femme Elizabeth, sont représentés de profil, agenouillés aux pieds de la Vierge, en noir. Ils échangent un regard dans lequel on lit un attachement tranquille. Leur fille aînée, Anne, agenouillée auprès de sa mère, regarde aussi son père avec admiration et reconnaissance.La Vierge essaye de lire, tant bien que mal, car Jésus froisse la page de son livre d’une main. De l’autre il essaye de saisir une pomme que lui fait miroiter un ange. Mais il regarde John Donne, plus que le fruit. L’ange de droite, tout en pinçant les cordes d’un instrument de musique, tente de lire la page du livre de prières qu’Elizabeth Donne tient ouvert dans ses mains. Le carrelage est lézardé par endroits. Il m’a fait penser à celui de ma maison du Maroc et à sa fraîcheur l’été. Mais nous recevions très peu de si gentes personnes... par contre nous aimions fort les brochettes !
Saint Jean-Baptiste, tunique marron (un cilice ?) et manteau bleu, lui, regarde la scène qui se déroule au centre de la pièce de cette maison de maître : la visite de la Vierge à la famille Donne. Elle est assise sous un dais rouge tendu d’une tapisserie bleue tissée de fils d’or. Deux anges, ainsi que Sainte Catherine et Sainte Barbara l’accompagnent. Sur le panneau de droite, Saint Jean l’Evangéliste, en rouge, a les yeux baissés sur une coupe qu’il bénit et d’où s’échappe un fin petit serpent.Sur le panneau central, John Donne (un puissant seigneur gallois qui commanda ce tableau au peintre Hans Memling vers 1478) et sa femme Elizabeth, sont représentés de profil, agenouillés aux pieds de la Vierge, en noir. Ils échangent un regard dans lequel on lit un attachement tranquille. Leur fille aînée, Anne, agenouillée auprès de sa mère, regarde aussi son père avec admiration et reconnaissance.La Vierge essaye de lire, tant bien que mal, car Jésus froisse la page de son livre d’une main. De l’autre il essaye de saisir une pomme que lui fait miroiter un ange. Mais il regarde John Donne, plus que le fruit. L’ange de droite, tout en pinçant les cordes d’un instrument de musique, tente de lire la page du livre de prières qu’Elizabeth Donne tient ouvert dans ses mains. Le carrelage est lézardé par endroits. Il m’a fait penser à celui de ma maison du Maroc et à sa fraîcheur l’été. Mais nous recevions très peu de si gentes personnes... par contre nous aimions fort les brochettes !
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