Il est des gens qui naviguent et qui endurent les fatigues des voyages les plus longs, pour le seul avantage de connaître quelque chose de caché et d'éloigné. Voilà ce qui attire les peuples en foule vers les spectacles ; voilà ce qui fait percer des voies dans les espaces fermés, fouiller dans les réduits secrets, dérouler les antiquités, étudier les moeurs des nations barbares (non-romaines). C'est un esprit curieux, que la nature nous a donné : pleine du sentiment de son industrie et de sa beauté, elle nous a engendrés pour être spectateurs de si grands spectacles; elle perdait le fruit d'elle-même, si des ouvrages si grands, si éclatants, si artistement conduits, si achevés, des ouvrages toujours divers et toujours beaux, elle ne les montrait qu'à la solitude.
De Otio (L’oisiveté) de Sénèque
« Je ne suis pas sûre, mais un jour, les Etrusques sont devenus des Romains, mais je ne sais pas comment. » Cette phrase, chipée au vol à une touriste française en visite au British Museum, m’a vraiment fait rire. Attention ! Je ne me moque pas. J’aurais été bien incapable moi-même d’expliquer au pied levé ce point de l’histoire antique ! Ce qui m’a fait rire, c’est d’imaginer le jour où les Etrusques se sont réveillés Romains, comme si, pendant la nuit, leurs corps avaient changé, et que dans leurs armoires, bien pliés et fleurant bon la lavande, des toges de toutes les couleurs avaient remplacé les frusques de nos amis Etrusques. (Les photos ci-dessus sont égyptiennes car je n’ai pas de trucs Etrusques dans mon appareil)
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