Une rencontre avec la flamboyante Victorine Paté-Gomont - VPG (prononcer « vipidji ») pour les intimes – vous entraîne inlassablement dans un voyage, non seulement à travers l’histoire du cinéma, que nous parcourrons de long en large sous sa férule, mais aussi à travers le monde, dont elle n’a de cesse de hanter les salles de cinéma. Aucune hiérarchie dans ses souvenirs : une toile tendue entre deux cactus dans le désert mexicain et ses rasades de Tequila ; le petit cinéma Rio de Dalston dans l’Est de Londres et ses froissements de paquets de chips ; le Cinéma Rise de Shibuya, un quartier branché de Tokyo, et son architecture futuriste... D’anecdote en anecdote, de film en film, c’est une vie entièrement dédiée au Septième Art qu’elle déroulera pour nous. Pour Zuihitsu, grande prêtresse du cinéma dont les avis sont recherchés, commentés, mais rarement contestés, elle fréquentera festivals, colloques, rétrospectives, dans un travelling panoramique infini. Nous l’avons attrapée au vol, au pied de la passerelle de l’avion qui l’emmenait à Cannes où elle décernera demain la Palme d’Or (au film chinois « 24 City » de Jia Zhang Ke, nous souffle-t-elle d’un air mystérieux): « Je suis bien sûr ravie de collaborer à votre blog. Pour moi qui ne fréquente que les salles obscures, faire partie de la réacosphère est un défi, mais je le relève avec l’aplomb que vous me connaissez ! Il suffisait de demander ! » Bon vol Victorine, et nous attendons tous avec impatience vos premières chroniques !
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