Le concert de Laura Marling et de Adem à la Union Chapel de Islington ce soir était bouleversant, parce qu’elle - dont les poses et le regard implorant me faisaient penser à la Jeanne d’Arc de Robert Bresson – je la découvrais, et c’est toujours prodigieux de découvrir quelque chose qui fait du bien à son âme, on se dit toujours « Et dire que j’aurais pu passer à côté de ça ! ». Lui, vêtu d’un t-shirt à pois noirs qui le faisait ressembler à une coccinelle, c’était le clou du spectacle. Adem, j’ai appris son existence par un miraculeux hasard, son disque passait en musique de fond dans un cinéma, comme quoi aimer les films japonais ça mène à tout, même à rester assise plus de trois heures sur les bancs d’une église à écouter l’air béat chanter des anges accompagnés d’un orchestre hétéroclite et peu catholique - bongo, xylophone, scie, triangle, cymbale, violon, piano, harpe, guitare, youkoulélé, maracas... – dont ils tiraient une musique... céleste. J’ai bien aimé la lueur des bougies, le joueur de bongo et la sympathique présence de R.
2 commentaires:
The ironlng board was my favourite presence on stage that evening. Don't forget that amoung the harps, flutes and harmoniums!
We've been reading too many copies of "Femmes d'Aujourd'hui" haven't we?
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