L’affaire se corse...
Mais quel est donc le rapport entre l’arc-en-ciel stationné au-dessus de mon toit et George, le frère de la tragique Anne Boleyn, incarné par ce sexy acteur britannique ? Pline l’Ancien a beau avoir dit que l’arc-en-ciel « n'est ni une merveille ni un prodige, car il n'annonce pas, d'une manière sûre, même la pluie ou le beau temps », c’est bien parce que la pluie s’était arrêtée que le prodige s’est accompli. « La pluie a-t-elle cessé de tomber? » nous sommes-nous demandé, scrutant le ciel après notre thé. Toutes les deux avions omis d’emmener notre parapluie. Après tant d’années en Angleterre, comment avions-nous pu nous faire avoir par ce ciel bleu sans nuage ? S’il avait plu, rien ne serait arrivé, tout tient à si peu de choses... Je ne l’aurais pas accompagnée au théâtre de l’Almeida pour voir s’il y avait encore des places pour le lendemain soir. Je n’aurais pas ressenti le besoin irrépressible, hors de propos, de lui demander, devant les caisses, pour la énième fois cette semaine, si-elle-avait-vu The Bouddha of Suburbia il-y-a-15-ans, et si-elle-connaissait-cet-acteur « grand, blond, à l’air énigmatique, à la voix particulière... » et elle ne m’aurait pas répondu : « Heu, non... je connais le feuilleton mais je ne l’ai pas suivi..., sorry ! »
Il y avait des places : « Tu nous accompagnes ? C’est mon cadeau de Noël ! » Touchée, j’ai accepté. Mais je ne savais encore ni le sujet, ni le nom de la pièce. J’ai avisé un prospectus sur le comptoir : il annonçait une pièce de Neil LaBute, In a Dark Dark House. Sur l’affichette on voit deux petits garçons en tenue de cowboy, qui se balancent sur un cheval de bois dans un jardin. Je retourne le prospectus et mes yeux sont attirés par la photo en noir et blanc d’un des trois comédiens. Quelle ne fut pas ma surprise ! Vous l’avez deviné... oui, cet acteur « grand et blond, aux faux airs de David Bowie » c’est lui ! C’est Steven Mackintosh !!!
« C’est luiiiiiii ! C’est luiiiiiiii ! » L’employé du théâtre, se demandant quelle mouche venait de me piquer, mis au courant, laisse tomber un laconique « synchronicity ». Sa collègue, elle, me conseille de traîner dans les parages pour tenter d’apercevoir mon idole. Plus tard C. conclura : « Mais pourquoi ça marche pas pour la loterie ? »
Mais quel est donc le rapport entre l’arc-en-ciel stationné au-dessus de mon toit et George, le frère de la tragique Anne Boleyn, incarné par ce sexy acteur britannique ? Pline l’Ancien a beau avoir dit que l’arc-en-ciel « n'est ni une merveille ni un prodige, car il n'annonce pas, d'une manière sûre, même la pluie ou le beau temps », c’est bien parce que la pluie s’était arrêtée que le prodige s’est accompli. « La pluie a-t-elle cessé de tomber? » nous sommes-nous demandé, scrutant le ciel après notre thé. Toutes les deux avions omis d’emmener notre parapluie. Après tant d’années en Angleterre, comment avions-nous pu nous faire avoir par ce ciel bleu sans nuage ? S’il avait plu, rien ne serait arrivé, tout tient à si peu de choses... Je ne l’aurais pas accompagnée au théâtre de l’Almeida pour voir s’il y avait encore des places pour le lendemain soir. Je n’aurais pas ressenti le besoin irrépressible, hors de propos, de lui demander, devant les caisses, pour la énième fois cette semaine, si-elle-avait-vu The Bouddha of Suburbia il-y-a-15-ans, et si-elle-connaissait-cet-acteur « grand, blond, à l’air énigmatique, à la voix particulière... » et elle ne m’aurait pas répondu : « Heu, non... je connais le feuilleton mais je ne l’ai pas suivi..., sorry ! »
Il y avait des places : « Tu nous accompagnes ? C’est mon cadeau de Noël ! » Touchée, j’ai accepté. Mais je ne savais encore ni le sujet, ni le nom de la pièce. J’ai avisé un prospectus sur le comptoir : il annonçait une pièce de Neil LaBute, In a Dark Dark House. Sur l’affichette on voit deux petits garçons en tenue de cowboy, qui se balancent sur un cheval de bois dans un jardin. Je retourne le prospectus et mes yeux sont attirés par la photo en noir et blanc d’un des trois comédiens. Quelle ne fut pas ma surprise ! Vous l’avez deviné... oui, cet acteur « grand et blond, aux faux airs de David Bowie » c’est lui ! C’est Steven Mackintosh !!!
« C’est luiiiiiii ! C’est luiiiiiiii ! » L’employé du théâtre, se demandant quelle mouche venait de me piquer, mis au courant, laisse tomber un laconique « synchronicity ». Sa collègue, elle, me conseille de traîner dans les parages pour tenter d’apercevoir mon idole. Plus tard C. conclura : « Mais pourquoi ça marche pas pour la loterie ? »
Et la représentation ? Vous le saurez demain...
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