Plus la date de mon départ au Japon approche, plus j’ai envie de faire la tournée de mes amis, de passer du temps avec eux, de rattraper le temps perdu, et de refaire le monde en leur compagnie. Mais le temps nous manque.
En ce moment j’ai vraiment des sentiments ambivalents : le matin je veux partir, je bouclerais mes bagages et je prendrais l’avion sur le champ. La nuit, je me réveille en sursaut avec l’envie d’annuler mon billet d’avion. Cette idée me réconforte. Je serais prête à jurer mes grands dieux, à ce moment-là, que je ne suis pas du tout intéressée par le Japon, et même… que je ne l’ai jamais été. J’essaye de me tester en me demandant : « Ozu, Mizoguchi, Kurosawa, tu n’aimes pas ? » et je me réponds « non, ça ne m’a jamais plu » « Et visiter Kyoto, aller au musée du Genji à Uji, sentir l’odeur du thé vert en sortant de la gare, non plus ? » Et la réponse est la même : « Non, ça ne m’intéresse pas ».
Le matin, c’est oublié. L’envie est là, toute fraîche: il suffit que je pense au car qui m’amène de l’aéroport de Narita à mon hôtel. Il serpente dans Marunouchi à l’heure du déjeuner, j’aperçois la silhouette du Palais impérial, et je me dis que dans moins d’une heure je ferai partie de cette foule… C’est une sensation inoubliable, addictive.
Quelle enfant gâtée ! J’ai devant moi trois semaines de purs plaisirs, de découvertes, sans entraves, mais à deux heures du matin je les troquerais pour des vacances popotes, dans mon quartier, dans un monde archi-connu, maitrisé, routinier… Ces sentiments me sont familiers mais je ne peux m’y habituer. C’est vraiment Docteur Jekyll et Mister Hyde !
En ce moment j’ai vraiment des sentiments ambivalents : le matin je veux partir, je bouclerais mes bagages et je prendrais l’avion sur le champ. La nuit, je me réveille en sursaut avec l’envie d’annuler mon billet d’avion. Cette idée me réconforte. Je serais prête à jurer mes grands dieux, à ce moment-là, que je ne suis pas du tout intéressée par le Japon, et même… que je ne l’ai jamais été. J’essaye de me tester en me demandant : « Ozu, Mizoguchi, Kurosawa, tu n’aimes pas ? » et je me réponds « non, ça ne m’a jamais plu » « Et visiter Kyoto, aller au musée du Genji à Uji, sentir l’odeur du thé vert en sortant de la gare, non plus ? » Et la réponse est la même : « Non, ça ne m’intéresse pas ».
Le matin, c’est oublié. L’envie est là, toute fraîche: il suffit que je pense au car qui m’amène de l’aéroport de Narita à mon hôtel. Il serpente dans Marunouchi à l’heure du déjeuner, j’aperçois la silhouette du Palais impérial, et je me dis que dans moins d’une heure je ferai partie de cette foule… C’est une sensation inoubliable, addictive.
Quelle enfant gâtée ! J’ai devant moi trois semaines de purs plaisirs, de découvertes, sans entraves, mais à deux heures du matin je les troquerais pour des vacances popotes, dans mon quartier, dans un monde archi-connu, maitrisé, routinier… Ces sentiments me sont familiers mais je ne peux m’y habituer. C’est vraiment Docteur Jekyll et Mister Hyde !
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