
D’abord, pour se mettre en condition, lire et boire du thé.

Puis relire :
Ces cercles, de plus en plus rapprochés, que décrit l’automobile autour d’une ville fascinée qui fuit dans tous les sens pour échapper, et sur laquelle finalement elle fonce tout droit, à pic, au fond de la vallée où elle reste gisante à terre; de sorte que cet emplacement, point unique, que l’automobile semble avoir dépouillé du mystère des trains express, elle donne par contre l’impression de le découvrir, de le déterminer nous-même comme avec un compas, de nous aider à sentir d’une main plus amoureusement exploratrice, avec une plus fine précision, la véritable géométrie, la belle mesure de la terre. (
A la Recherche du temps perdu)

Enfin, prendre un train express, grimper dans une automobile, s’arrêter en haut d’une colline, regarder la ville
au fond de la vallée où elle reste gisante à terre, se rappeler ses lectures et dire tout haut : « Ah ouais... »
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